L’écriture a toujours fait partie de ma vie. D’ailleurs, en dehors du sport à l’école qui rattrapait un peu ma moyenne déplorable en math, il n’y avait véritablement que le français et la philo qui me passionnaient. Depuis, peu de choses ont changé : je reste un sportif invétéré, mais à présent vétéran, et un littéraire-penseur, aimant réfléchir sur l’humanité, les sociétés et la nature de l’homme qui ne cessera de me surprendre, de m’enthousiasmer, de me révolter.
Avant d’affiner ma plume sur de multiples missions de rédacteur et d’auteur et avant même de devenir photographe sur un « Bien entendu ! », j’ai commencé ma carrière par une formation infographie au Château de Montvillagenne à Chantilly, face à un Macintosh II Fx à explorer tous les secrets de QuarkXpress, d’Illustrator et de Photoshop. Nous sommes en 1991 et la PAO révolutionne alors le monde de l’imprimerie et les agences de pub. Ma première vie professionnelle démarre ici.
Ensuite, j’ai expérimenté le statut de salarié durant un an à Maisons-Alfort, dans la presse vétérinaire au service de l’hebdomadaire « La semaine vétérinaire » en tant que maquettiste PAO, puis chez « Vue de face » à Montluçon, en tant que responsable infographie. Deuxième vie, qui dure 4 ans. C’est là que je me suis mis au café, avec du sucre !
Estimant avoir fait le tour de la question, je me lance à mon compte en 1997 après 5 ans de salariat. Je crée OKO Communication, une agence de comm’ classique orientée papier, avant de me jeter corps et âme dans le Web en 2000 avec l’agence Les Men in Web. Troisième vie, qui dure 11 ans.
Un divorce plus tard, me voilà en-dessous de tout au point de devoir lever la tête pour voir le sol. 12 kg de moins plus tard aussi (il ne restait plus grand chose) et un bon torticolis au passage, un éditeur me tend la main et me propose de devenir journaliste. Je lui réponds : « Bien entendu ! ». Et me voilà embarqué quelques années dans un magazine clermontois, « Le tout Clermont ».
Dans le même temps, le même éditeur me propose un véritable challenge : devenir le journaliste-rédacteur-photographe du tout premier magazine « Destination Portugal ». Je m’envole ainsi corps, cœur et âme pour le Portugal et m’engage pour 5 ans d’aventures en tant que journaliste-voyage dans le plus grand des petits pays dont je tombe vite amoureux. Je fais les 16 premiers numéros et interviens ponctuellement par la suite, pour quelques dossiers. Quatrième vie (mi-salarié, mi-indépendant). Je sucre encore mon café…
Après avoir écrit un article sur « Losange éditions », un groupe réunissant plusieurs maisons d’édition à Chamalières (63), me voilà invité à faire un guide touristique pour les Éditions « Christine Bonneton » qui font partie du groupe, dans la collection « 100 lieux pour les curieux ». Ça tombe bien, aventurier ascendant curieux que je suis, j’accepte la mission et publie mon tout premier guide à titre d’éditeur, qui vend les charmes insolites du département du Puy-de-Dôme. Quatre autres titres plus tard – la Haute-Loire, l’Hérault et deux sur le Portugal – me voilà toujours auteur chez Bonneton, une maison dans laquelle je me sens bien. Au passage, je crée la Page Facebook « Le Portugal pour les curieux » en 2022. Cette page arrive à 13.000 abonnés.
Je reste rédacteur indépendant avec option photo, mes deux activités principales, mais ne sucre plus mon café (c’est Beurk avec du sucre !). Je travaille actuellement sur un énième guide touristique qui sortira en Avril 2025 : « 100 lieux pour les curieux – Corrèze ». Cinquième vie, toujours en cours de téléchargement…
À mes 54 automnes, me voilà riche de cinq vies. Youpi ! Peut-être serais-je réincarné plus de fois qu’un chat, allez savoir. Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui je ronronne de bonheur et mes 5 vies, qui ne font plus qu’une, me comblent chaque jour. Par ailleurs, ces expériences me permettent de proposer des affiches augmentées à mes clients, ce que j’ai fait dernièrement pour Les Tanneries du Puy (groupe Hermès). Ce sont des photos que je prends, que j’agrandis sous forme de Posters – souvent du 50 x 70 cm – et auxquelles j’ajoute un discret QR code dans un coin pour que la personne qui regarde puisse en apprendre plus encore sur le thème mis en lumière. Au bout de ce lien, un article complet, détaillé et illustré, raconte l’histoire de l’affiche. Un concept idéal pour valoriser les territoires, le personnel et les savoir-faire.
L’expression « Mouton à cinq pattes » n’est de toute façon pas très flatteuse d’après moi, car elle sous-entend que l’on peut tout faire, ce qui est faux bien sûr. Ma patte d’écrivant, un écrivain en herbe, a quant à elle plusieurs vies. C’est cela, je crois, qui lui donne plus d’amplitude, de relief et d’émotions qu’auparavant, enfin je l’espère, car la seule chose qui pourra la faire tomber, je vous le donne en mille, c’est un croche-pied !