Scroll to read more

La Loi de l’attraction, un autre secret pour vivre mieux

Tout comme le Wellness et le Well Aging, la Loi de l’attraction est une autre subtilité de la vie qui nécessite peut-être d’atteindre un certain âge pour la comprendre et l’appliquer efficacement. Mais qu’est-ce que la Loi de l’attraction ? Il s’agit encore une fois d’une philosophie vouée à nous aider à vivre mieux, à accueillir de façon plus posée les événements, voire à les solliciter auprès de l’univers pour qu’ils arrivent à nous plus rapidement. Je risque d’en perdre un certain nombre à ce niveau de pensée, alors accrochez-vous bien, car moi, je suis adepte depuis des années de cette doctrine. Elle ne s’impose pas, ne se promeut pas. Elle est même appelée « le Secret » par les initiés. Dans la Nouvelle Pensée, la Loi de l’Attraction est la croyance qu’en se concentrant sur des pensées positives ou des pensées négatives, les gens peuvent apporter des expériences positives ou négatives dans leur vie. L’univers est énergie, tout comme la Terre et l’Homme. Ces énergies se diffusent, se partagent, s’envoient et se réceptionnent à distance, bien au-delà d’une rue et des montagnes. Cette croyance peut être perçue comme une extension de la Méthode Coué, mais elle dépasse toutes nos espérances et balaye nos croyances conformistes.

Ce n’est qu’arrivé à un certain âge que l’on peut vraiment s’arrêter de penser comme les autres pour remettre en question nos acquis, des préjugés et certaines pensées collectives bêtement colportées depuis des années. On peut aussi satisfaire notre curiosité en s’essayant à de nouvelles pratiques et façons de vivre. La Loi de l’attraction implique une aptitude à la Slow Life, car cette démarche intellectuelle et spirituelle impose du temps, de la réflexion et une ouverture aussi culturelle que spirituelle. 

Il n’y a pas d’âge me direz-vous pour être ouvert, et vous avez raison, mais il se trouve que cette doctrine semble jouer de son surnom à la perfection. Rares sont les jeunes qui en ont entendu parler. S’adresser à l’univers est finalement aussi rationnel que de s’adresser à Dieu ou à une petite Fée protectrice imaginaire. Chaque croyance se respecte et à chacun de la vivre comme il le souhaite. Pour ma part, mes mots sont souvent entendus par l’univers, tandis que d’autres sont certainement encore suspendus quelque part dans le ciel, sur la branche d’une étoile peut-être, dans l’attente d’un traitement imminent ou différé. Rassurez-vous, je ne me drogue pas, je prends d’ailleurs soin de respecter une hygiène de vie la plus saine possible pour ma santé, ce qui sous-entend l’application de la règle des 80/20 : 80% de sagesse, 20% de plaisir. Pas de fifty-fifty cette fois-ci, mais faute d’un équilibre parfait, une harmonie intérieure qui permet de satisfaire et de réguler mes besoins fondamentaux, tout en satisfaisant ma nature de bon vivant.

Réflexion n°3 : assumer ses 50 !

Analyse émotionnelle à l’approche de la cinquantaine

Prendre un an de plus, c’est exactement comme prendre un kilo de plus : ça se passe dans le corps et dans la tête, l’un a toujours une répercussion sur l’autre. Ça peut nous peser, nous rendre moins forts et nous faire perdre confiance en nous ou au contraire nous donner des ailes, nous rendre enfin plus audacieux et faire de nous des individus pleinement accomplis et assumés. 

On prend du plomb dans l’aile, une fois de plus, alors autant y accrocher des turboréacteurs que de regarder nos plumes s’envoler les unes après les autres réduisant l’aigle que l’on est en chardonneret entièrement déplumé. L’appréhension de l’âge, voire la peur de vieillir ou de mourir, peut frapper n’importe qui n’importe quand. Certains n’attendent pas d’avoir quarante ou 50 ans pour avoir de telles pensées. 

Le refus de vieillir est aussi recevable qu’inutile, puisque tout ce qui naît meurt : les arbres, les fruits, les animaux et donc l’homme. Cela traduit bien souvent un manque d’estime de soi (encore), point-clé nous allons le voir, pour dépasser toutes nos peurs, les accueillir différemment et vivre mieux notre quotidien à chaque niveau de notre vie. L’estime de soi ne doit cependant pas être démesurée non plus. C’est juste un moyen de nous accomplir de façon plus agréable et rapide sans se freiner inutilement par des complexes maladifs et voir systématiquement le verre à moitié vide quand on peut le boire à moitié plein. Chaque étape de la vie apporte son lot de bonheur et d’épanouissement, alors accueillons-les en acceptant que le temps nous bonifie comme un bon vin de garde. Une opportunité pour nous de voir grandir nos enfants – quand on a la chance d’en avoir – de concrétiser nos rêves, de profiter de nos connaissances et expériences acquises que l’on peut en plus partager avec ceux qui en ont besoin (tutorat). 

On se prépare aussi doucement à devenir, pourquoi pas, grands-parents. Pour mériter ces récompenses du temps, il faut indiscutablement vieillir sans pour autant devenir une vieille branche sur le grand arbre de la vie qui commence à perdre ses feuilles. Ce n’est qu’au prix des années cumulées qu’on récolte les fruits d’un âge mûr et j’ai dit mûr, pas pourri, bien que cela arrive juste après normalement !

Jusqu’ici, je confesse qu’aucune décennie ne m’avait autant frappé que celle des 50. Difficile pour moi de comprendre alors que l’on puisse prendre une claque à vingt-et-un, trente-et-un ou quarante-et-un an. Pourquoi serions-nous plus stressés de vieillir à quarante-quatre ans plutôt qu’à quarante-six ? Tout ne serait qu’une histoire de bascule brutale imposée par des tranches allant de cinq en cinq ? À quarante-quatre ans j’appartiens encore au groupe des quarante, tandis qu’à quarante-six ans à celui des 50 ? Mais c’est affreux de penser ainsi ! Je suis né le 17 août 1970 à 8h00 du matin. Pensez-vous sincèrement que je ne serai pas le même le prochain 17 août à 8h01 ? Certes, ce n’est pas cette minute qui va influencer mon estime de moi, mais toute l’année révolue. Une année qui se déroulera surtout en grande partie comme je l’aurai voulu, on est bien d’accord, avec sagesse ou excès.

Vous comme moi, nous voilà acteurs principaux de notre vieillesse qui s’entame, soulignons-le, dès notre naissance. Dès notre premier cri, le signal de départ, le sablier s’écoule. Le pire dans l’histoire, ce serait que cette année de plus passe incognito pour tout le monde, sauf à nos propres yeux. Si tel est le cas, il faudra s’interroger urgemment sur notre confiance en nous et notre capacité à prendre la vie du bon côté… ou pas. 

Ce bon côté ne sera pas celui qui nous arrache des quarante pour nous jeter dans l’abîme des 50. Ce sera celui qui nous permet de conserver notre état d’esprit d’avant et notre précieuse âme d’enfant. On peut s’accrocher à l’adulescence assez facilement, mais rien ne nous interdit parfois de faire une escapade en cours de récréation pour retrouver un instant celui qu’on a été et que l’on est toujours un peu secrètement…

Gérer notre âge comme une entreprise !

En matière de stratégie d’entreprise, il existe une approche redoutable que j’affectionne particulièrement et qui a fait ses preuves pour exploiter un nouveau potentiel ou développer un gisement de compétences ou de capacités existant : l’analyse SWOT.

Le SWOT (Strengths – Weaknesses – Opportunities – Threats) ou MOFF pour les Francophones (Menaces – Opportunités – Forces – Faiblesses) est un outil pertinent lors d’un diagnostic stratégique. Il présente l’avantage de synthétiser les forces et faiblesses d’une entreprise au regard des opportunités et menaces générées par son environnement. Or, on peut tout à fait utiliser cette méthode pour faire le point sur nous-mêmes, car ces quatre axes sont adaptables pour l’homme.

Exercice pratique à 50 ans, on peut par exemple rencontrer ce genre de situations :

  • Nos Forces : amour, travail, santé, famille et une poignée d’amis précieux.
  • Nos Faiblesses : le cœur, pour cause d’arythmie ou cette satanée prostate
  • Nos Opportunités : un nouveau projet professionnel, une forme physique plutôt bonne, une passion pour les voyages, la photographie et la culture.
  • Nos Menaces : mon commerce incertain à cause du Covid.

Être conscient de tout cela constitue un atout essentiel pour corriger le tir de certains axes, en anticiper d’autres et être objectif sur nos capacités à faire face au monde et à nous-même. Bien sûr, chaque information doit être généreusement détaillée et chaque Force interne et Opportunité externe doivent venir contrebalancer nos Faiblesses internes et nos Menaces actuelles ou à venir. Effectuer une analyse SWOT pour soi est une autre façon de faire le point sur sa vie, reprendre confiance en nous et en notre formidable pouvoir de tout affronter, même le temps qui passe. 

Vous aurez noté mes passions dans le volet Opportunités. Elles sont évidemment sources d’épanouissement personnel, nous permettent de vivre des instants de solitude passagère sans aucune dépendance et peuvent même, dans certains cas, nous ouvrir sur des opportunités professionnelles dans l’optique d’une éventuelle reconversion. 

Devoir me reconvertir professionnellement à 50 ans n’est pas exclu pour moi vu que mon secteur d’activité est en danger. Les passions que j’exerce avec le plus de sérieux possible pourraient demain me permettre de rebondir, ce qui serait fantastique pour moi. Opportunités Vs Menaces, saupoudrées d’un peu de Forces pouvant venir à bout de mes Faiblesses et Hop, l’espoir ne me quitte jamais, ni la motivation ni la confiance en moi : absolument tout reste encore possible pour moi, pour nous !

Lorsqu’on en est là, assis sur le fauteuil de notre vie, miroir de ce que l’on est devenu, alors on peut plus facilement gérer nos émotions, faire face aux embûches quotidiennes et avancer sereinement. Si cette confiance en vous et votre estime de vous n’est pas naturelle et spontanée, ce genre d’exercice pourra considérablement vous aider à traverser certains déserts. Ce qui est écrit, mis en rouge, en bleu, en vert, en colonne ou en liste s’imprègne plus profondément dans notre esprit et peut tout à fait déverrouiller des serrures, même rouillées par le temps. Si vous ajoutez à cela un peu de Méthode Coué et que vous appliquez avec force et conviction la Loi de l’attraction, le monde vous appartient chers Quinquas !

Papy Birthday !

Non, je ne suis pas encore papy, bien que cela pourrait parfaitement être le cas et que j’en serais ravi. Aujourd’hui, je prends juste un an, c’est déjà pas mal, et celui des 50 bien sûr. Les « Joyeux anniversaire mon fils », « Joyeux anniversaire papa », « Joyeux anniversaire mon chéri » et « Joyeux anniversaire Marc » s’entrechoquent. J’ai anticipé ce jour en écrivant rapidement un petit discours au cas où on me demanderait de m’exprimer en bout de table lors du dîner. Bingo, ça n’a pas trainé en plein apéro !


En voici un extrait :

« 50, c’est un fifty-fifty, un moit’ moit’, un quitte ou double qui peut nous rendre les épaules plus lourdes ou les mains plus moites. C’est un ½ siècle aussi, à croire que 50 n’est voué qu’à être une moitié́ de quelque chose. Cela dit, si c’est le cas, je prends et défie le temps pour le repousser jusqu’à cent ans. Sachant qu’un 50/50 peut se voir à moitié plein ou à moitié vide paraît-il, alors autant le boire à moitié plein, ça en fera plus pour qui est un peu malin. Merci d’être là pour moi en ces 50 nuances de grey que j’accueille plutôt sereinement, comme si j’avais fini l’entraînement et que les choses sérieuses pouvaient commencer ».

Très sincèrement, n’ayez aucune crainte, on est ce jour-là comme on était la veille, ni plus ni moins. Les boutades fusent à gauche et à droite, c’est de bonne guerre, et elles m’amusent. Les sms et autres Messenger m’apportent aussi leur lot d’humour, de compassion et de bienveillance. Quelques « Oh, mais tu ne les fais pas ! » me rassurent et je m’accroche naturellement à eux autant qu’à ma coupe de Champagne pour rester digne, positif et souriant.

Je me gargarise de ces attentions du jour pour me remplir de joie et de gratitude envers celles et ceux qui m’entourent. Tout comme on ne refait pas sa vie après un divorce mais on la continue, je continue la mienne, un peu alourdi de cette journée supplémentaire et mémorable pour moi, mais allégé des précédentes que j’ai déjà digérées, en grande partie : l’équilibre est respecté !

À propos des anniversaires, quand on allait se faire voir chez les Grecs, on pouvait apprendre qu’à cette époque chaque humain était attaché à un esprit protecteur qui veillait sur lui durant toute sa vie (les romains eux aussi pensaient ainsi). En relation avec les Dieux, cet esprit était aussi étroitement lié au jour de sa naissance. Cette croyance a évolué ensuite pour renaître sous forme d’ange-gardien, de bonne étoile ou de petite Fée. J’ignore si j’en ai une au-dessus de ma tête, mais pourquoi pas, l’idée est plaisante. Cela dit, entre la Loi de l’attraction et l’optimisme éveillé dans lequel je nage depuis des années – et qui n’a rien à voir avec de la naïveté – je me sens relativement protégé, même à 50 ans.

Accédez à l’Épisode 3