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Musée des Dinosaures : le plus grand gisement d’œufs de dinosaure d’Europe

Allosaures, brachiosaures, tricératops, tyrannosaure Rex (T-Rex), ankylosaures, Struthiosaurus ou encore diplodocus n’attendent que votre venue pour retracer l’histoire du plus grand gisement d’œufs de dinosaure d’Europe. Une visite divertissante, insolite et impressionnante, mais avec une véritable dimension scientifique et pédagogique. Ici, vous cheminerez sur un parcours de plusieurs kilomètres agrémenté par l’apparition soudaine dans la nature de plusieurs dinosaures à taille réelle (c’est aussi terrifiant que magique). Le parcours est doté d’une centaine de panneaux et plusieurs dizaines de vitrines thématiques et scénarisées racontant la paléontologie animale, indissociable de l’évolution de l’Homme. 

Ce musée-parc à ciel ouvert s’étire sur quinze kilomètres de long et cinq kilomètres de large, un sol précieux dans lequel grouillent d’innombrables œufs de dinosaures, mais également des squelettes et autres traces de la préhistoire. Il a été créé en 1997 par Alain Cabot, un paléontologue ascendant Indiana Jones, soit quatre ans seulement après le premier Jurassic Park, intitulé « Le monde perdu ». Lui, n’a pas perdu son temps en tous les cas, car ce nid à dinosaures attire près de 100 000 visiteurs par an : un véritable succès ! 

Alain, son équipe de paléontologues et quelques paléo-artistes sont les créateurs de ces splendides et très réalistes dinosaures en résine. Alain travaillait auparavant comme paléontologue dans les Pyrénées, côté français et côté espagnol. À l’époque, il se doutait qu’il y avait des restes de dinosaures bien enfouis sur un axe allant de la région toulousaine à la frontière italienne, autant dire tout le pourtour de la méditerranée. La difficulté était de savoir où exactement. Il a donc fallu « prospecter », souligne Alain, entendez par-là, analyser le sol en surface et en profondeur. C’est lors de cette prospection qu’il a découvert cet incroyable gisement d’œufs. 

En collaboration avec la Faculté des sciences de Montpellier, il a étudié le butin de ses innombrables heures de fouilles. La visite démarre avec les mammifères qui ont survécu après l’extinction de certains dinosaures et se termine avec l’Homo sapiens. Dans le parc, 80 % des fossiles sont vrais. Vous y verrez notamment de véritables œufs, dents et crânes de dinosaures. Les explications scientifiques sont mises à la portée de chacun, ce qui séduit les établissements scolaires entre autres. 

Le Cirque de Navacelles : quand l’Hérault fait son cirque !

Navacelles est un hameau qui a bien failli se faire transpercer par la Vis qui l’effleure sans le heurter. Située au cœur du cirque du même nom, cette destination est l’une des plus prisées du département. Il est le 15e Grand Site de France, soit le 4e labellisé en Occitanie après la Camargue gardoise, le massif du Canigou, le pont du Gard et Saint-Guilhem-le-Désert/ Gorges de l’Hérault. Il se situe au cœur du site Causses et Cévennes inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. 

Coincé dans un méandre au creux des impressionnantes gorges qui séparent le causse du Larzac au sud et le causse de Blandas au nord, ce cirque est une curiosité à l’effet « Whaou ». Il y a 3 millions d’années, le causse de Blandas n’était qu’une vaste plaine. Mais à travers les âges, la Vis a creusé un canyon de 300 mètres, véritable havre de paix aujourd’hui. Si le panorama vu de haut est spectaculaire et vertigineux, l’atmosphère en bas est nettement plus reposante. La cascade qui borde le hameau est une invitation à la flânerie et au rafraîchissement. Les petites ruelles épousent de vieilles maisons en pierre et forment une minuscule balade, le temps, pourquoi pas, de découvrir la boutique de souvenirs et de minéraux Okénite et d’aller casser la croûte à l’Auberge de la Cascade. 

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Un parking à l’entrée du village protège la quiétude des lieux. Seul le grognement de la cascade viendra jusqu’à vos oreilles et un belvédère vous permettra de l’admirer d’en haut. Enfin, Navacelles est un passage pour les marcheurs qui y trouveront un point de départ de nombreuses randonnées – soit environ 250 kilomètres de sentiers – pour rejoindre, par exemple, les moulins de la Foux (comptez 3h l’aller-retour). Si vous souhaitez séjourner, trois ou quatre gîtes vous donneront l’occasion de prolonger le plaisir dans un cadre féerique. 

La Grotte de Clamouse : dans les entrailles des Gorges de l’Hérault… 

Voilà une aventure souterraine à vivre des plus poétiques. Connue dans le monde entier pour la richesse de ses concrétions, notamment les très rares cristaux d’aragonite, la Clamouse constitue un voyage féerique inoubliable. Ce site écoresponsable, classé par le ministère de l’Écologie, est entouré d’autres lieux d’exception, comme Saint- Guilhem-le-Désert, le pont du Diable et les gorges de l’Hérault. Il longe également le célèbre chemin de Saint-Jacques-de- Compostelle. La grotte de Clamouse est ouverte toute l’année et sept jours sur sept. Chaque visite dure en moyenne 1 heure 30 et s’étale sur 900 mètres de long. Le parcours est sécurisé avec des mains courantes, des rambardes et des escaliers, ce qui excluent 

malheureusement les poussettes et les personnes en fauteuil. L’aventure débute par un film en Ultra HD qui nous plonge dans les entrailles de la Clamouse et de son histoire. Comptez 8 minutes de mise en condition. Ensuite, orgues, fistuleuses, draperies, aragonites et excentriques ne cesseront de vous émerveiller, le tout orchestré par une symphonie de jeux de lumière maximisant l’expérience. 

Dans la Clamouse, on peut aussi participer au Spéléopark 2, un parcours ludique de type accrobranche qui saura vous déclencher quelques frissons avec le franchissement de ponts de corde et de tyroliennes. Plus ludique et ouvert à tous, l’escape game vous invitera à découvrir les secrets les mieux gardés de la grotte, mais saurez-vous mener l’enquête à son terme ? Enfin, pour revenir à la visite, vous serez mis face à face avec les habitants de la grotte, des animaux cavernicoles répartis en trois spécimens de protées, une salamandre cavernicole, qui proviennent de la Station d’écologie théorique et expérimentale du CNRS de Moulis (Ariège), ainsi qu’un aquarium d’Astyanax fasciatus mexicanus, un poisson cavernicole aveugle. Véritable spectacle son et lumière, la grotte de Clamouse vous dévoilera le monde souterrain de l’Hérault avec beaucoup de poésie et de pédagogie. Une visite recommandée pour petits et grands.

La Maison Noilly Prat : le vermouth de Marseillan 

La Maison Noilly Prat est incontournable à Marseillan. Il faut dire que son vermouth est connu et reconnu dans le monde entier ! Les Américains en raffolent pour concocter leurs cocktails à base de gin ou de vodka. Mais Noilly Prat, c’est 

avant tout une histoire de famille qui date du début du xixe siècle avec des héritages, des mariages et des assemblages. Le vermouth marseillanais a réussi à se distinguer parmi tous les autres jusqu’à devenir une référence. Si la marque appartient désormais au groupe Bacardi, elle continue d’être fidèle au procédé de fabrication artisanal de la famille, la précieuse âme de Noilly Prat qu’un ange, un jour, a déposé délicatement dans le petit port de Marseillan… 

Le Noilly Prat est un authentique coup de foudre ! Exposés dans le hall d’accueil et dans le chai intérieur, les foudres sont imposants et magnifiques. D’une capacité de 40 200 litres pour le plus grand, ils symbolisent à eux seuls la saga familiale. Pascal, notre guide, nous invite à entrer dans les coulisses de cette maison familiale. C’est en 1813 que naît le premier vermouth Noilly Prat, ce vin d’apéritif si particulier dont le goût amer est issu d’assemblages subtils. Pour être reconnu officiellement comme vermouth, il doit contenir, selon le cahier des charges, 75 % de vin minimum, un vin fortifié par de l’alcool et aromatisé par des plantes et des épices. 

Un des secrets du vermouth Noilly Prat est son vin de liqueur que l’on appelle le mistelle. Il s’agit d’un jus de raisin utilisé ici comme un sucre naturel pour l’assemblage. « Nous ne voulons pas de tanins chez Noilly Prat, ni d’arômes boisés », nous précise Pascal. « Nous préférons travailler avec des tonneaux neufs et neutres, de façon à les imprégner de notre propre signature avec une macération de plantes et d’épices alliée aux conditions climatiques de Marseillan et à ses vents marins. Dans la vermoutherie, poursuit- il, nous faisons nos assemblages de vins, de mistelles, de plantes et d’épices. Nos vins blancs sont sélectionnés pour leur profil aromatique proche du picpoul et de la clairette, deux vins secs en bouche qui vieillissent séparément durant douze mois, comme le veut la tradition familiale. » 

On découvre aussi ce qui fait le caractère du vermouth de Marseillan, un mélange complexe d’une vingtaine de plantes et d’épices, dont les trois principales sont la coriandre, la camomille et la racine de gentiane pour donner l’amertume. Pas étonnant d’apprendre que le fondateur de la Maison Noilly Prat, Joseph Noilly, était épicier de métier. Il était également herboriste. La première recette date de 1813. La seconde, de 1956, est celle du vermouth rouge qui n’est pas élaboré à partir de vins rouges, mais de blancs, seulement plus foncés à cause de l’écorce de canina, de fèves de cacao déjà torréfiées, de safran, de noix de muscade ou de clou de girofle. En 1986, l’Ambré apparaît, le phénomène de la gamme, car ce cru ne ressemble à aucun autre avec son parfait équilibre entre douceur et amertume et la présence de plantes assez surprenantes telles que la vanille, le bouton de rose du Maroc, la cannelle ou la lavande, le tout obtenu à partir de produits séchés naturellement comme l’exige la tradition Noilly Prat. Quant à l’Extra Dry, il a été conçu à la demande du marché américain. C’est un vermouth plus neutre et moins puissant qui sert là-bas de base à des cocktails très secs. 

La Maison, telle qu’on la connaît actuellement, a été fondée en 1855, lorsque Louis Noilly, fils de Joseph, s’associe avec son gendre Claude Prat. Un an après, la marque Noilly Prat est déposée. Depuis 1990, elle fait partie du groupe Bacardi, à l’origine du célèbre vermouth italien (mais plus industriel), le Martini. 

L’Abbaye de Valmagne : le domaine des dieux 

Fondée en 1139 à Villeveyrac par des moines cisterciens, l’abbaye de Valmagne a connu bien des tourments, mais aura été finalement marquée par deux tranches de vie qui ont toujours bien cohabité : l’une monastique, l’autre viticole. C’est en effet en 1838 que le comte de Turenne rachète l’édifice et son domaine déjà exploité auparavant en tant que chai, pour le reconvertir en vignoble. Le vin a toujours participé à la vie de l’abbaye, tout d’abord au service d’une symbolique religieuse, puis pour des notions de survie et de rentabilité dans des époques économiques difficiles. Depuis neuf générations, les descendants du comte ont pris soin de ce lieu et l’ont fait évoluer en prolongeant chaque jour une belle histoire de famille. 

La visite de l’abbaye commence par le conservatoire de cépages qui présente les nombreux cépages anciens cultivés. De petites parcelles de vignes invitent à flâner dans un jardin pédagogique capable de nous projeter hors du temps, de nous envoûter et de nous inciter même à prêter « sarment » de ne plus jamais partir d’ici, tant le lieu est magique. Antonin Morini, mon guide privé du jour, m’explique qu’à Valmagne le bio existe depuis 1999, tant pour le vin que pour le potager. À croire vraiment qu’ici, le bio est une seconde religion ! 

À l’intérieur, l’émerveillement continue avec des foudres de chêne de Russie encastrés sous les arches de la nef centrale jusqu’au chœur. Le spectacle est inattendu. Le cloître du xiiie siècle nous charme par son atmosphère romantique et sa fontaine octogonale, appelée aussi fontaine-lavabo, car elle servait aux moines pour se purifier les mains avant d’aller manger. Une visite ludique nous permet enfin de visiter l’abbaye en famille en participant au Grand Jeu de Piste qui mène au trésor et aux secrets de Valmagne. Une dégustation des vins bio du domaine est proposée à tous les visiteurs. Avec ses 900 ans d’histoire, il est logique que cette abbaye labellisée « Site d’exception en Languedoc » soit inscrite sur la liste des Monuments historiques. Sa beauté, sa double face, religieuse et viticole, sa ferme-auberge, son conservatoire de cépages et son jardin des simples en font un lieu unique et une visite inoubliable. 

Les 9 écluses de Fonséranes – Canal du Midi

Situées au beau milieu d’un ruban d’eau de 240 kilomètres de long – le canal du Midi, site classé depuis 1996 au Patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco – les neuf écluses de Fonseranes forment un site spectaculaire. Cette suite d’ouvrages d’art est en fait une seule et même écluse à huit bassins et neuf portes qui s’étendent sur 312 mètres de long et 21,5 mètres de dénivelé entre le haut et le niveau de l’Orb dans lequel se jetait initialement le canal du Midi. Depuis l’inauguration en 1681, le site de Fonséranes est le plus visité de l’Hérault, et le troisième du Languedoc-Roussillon. Tous les lieux de Fonseranes – parking, espaces divers, passerelles, étages – sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, malentendantes, mal- et non-voyantes. Depuis 1858, les deux dernières écluses ne sont plus utilisées. Au XVIIe siècle, le site se nommait « L’escalier de Neptune », à l’époque où le canal du Midi s’appelait « le Canal royal du Languedoc ». Plus de 450 000 curieux viennent admirer chaque année la prouesse technique et l’esthétique de cette œuvre hors du commun. 

C’est comment la vie sur une péniche ? Nous avons posé la question à Estelle et Willy, les propriétaires du Dromelot qui descendait justement les neuf écluses lors de notre passage. Ils habitent sur cette belle péniche depuis plus de dix ans. Elle est leur unique maison. À Paris, habiter sur une péniche est bien plus abordable que dans un appartement de la même superficie, et avec rooftop inclus. Depuis, ils vivent dans un port au quotidien et s’évadent durant les vacances scolaires avec leurs enfants. Le canal du Midi, ils le parcourent depuis plus de cinq ans et c’est assurément leur coup de cœur. Si les bords du canal sont bucoliques à souhait, le passage des neuf écluses reste une étape très attendue d’Estelle et de Willy. Il ne leur faut que 45 minutes pour descendre leur maison flottante qui représente 70 mètres carrés de surface habitable (sans loi Carrez, bien que l’on puisse parfaitement tenir debout sans aucun souci). 

Sur le canal du Midi, il faut descendre à terre, demander aux éclusiers les cycles de descentes et de montées et venir la veille lorsqu’on souhaite se présenter à 8 h le lendemain matin. Généralement, les créneaux sont les suivants : de 8h à 10h pour la descente, de 10h à 12h pour la montée, puis de 14h à 16h pour la descente et de 16h à 18h pour la montée. Sur le canal de Bourgogne, précise Willy, un éclusier est présent lors du franchissement des multiples écluses qui se succèdent tous les 800 mètres. Ici, les biefs sont beaucoup plus espacés. 

École des Glénans : quand je serai grand, je serai capitaine ! 

Ils commencent tôt et se jettent à l’eau tout naturellement comme une suite logique après avoir appris à marcher. C’est bien connu, les enfants de Thau apprennent à naviguer de bonne heure. Une tradition locale, portée par l’école des 

Glénans, mais aussi l’appel du large qui doit les titiller dès leur plus jeune âge, eux qui sont élevés dans l’atmosphère des paysans de la mer. Dans cet esprit, les communes de Marseillan, Mèze, Bouzigues, du Cap d’Agde ou de Sète déploient chacune leur école de formation et respectent scrupuleusement la tradition. D’autres structures de passionnés de la mer partagent leur horizon avec des touristes et des locaux en donnant de leur temps, comme chargés d’une mission louable et simple : transmettre. 

L’association Atouvents, par exemple, permet à chacun de goûter aux plaisirs de la voile en toute convivialité. Une solution idéale pour un baptême de mer ou pour avoir le privilège – après quelques sorties avec eux – de tenir la barre et de devenir un instant, le capitaine du navire. Elle se situe à Marseillan, non loin du sublime éco-resort Port-Marseillan, un projet lancé par Miguel Espada, enfant du pays, et principal investisseur de ce projet piloté par Propriété & Co.

L’école des Glénans, les écoles locales et les diverses associations autour de l’étang de Thau forment un véritable équipage au service de la région pour les touristes et œuvrent en faveur d’un devoir de transmission. Les plus expérimentés parviendront à mettre le cap vers la Camargue ou les îles d’Hyères et pourquoi pas les Baléares et la côte de Barcelone. C’est avec des vents de force 7 ou 8 que des formations en croisière embarquée de niveau 3 et 4 sont données sur le bassin. Au-delà de ce petit cocon, la ligne d’horizon n’a de limites que celles du navigateur. 

De nombreux stages de tous niveaux sont proposés sur ce sublime plan d’eau fermé, parfait pour qui souhaite « jouer » un peu avec les vents, en sécurité. La tranquillité du site à l’embouchure du canal du Midi fait de l’étang de Thau le meilleur endroit pour mettre les voiles et s’imprégner de l’atmosphère authentique d’un petit village portuaire du sud de la France. 

En parallèle à la voile, vous pourrez aussi vous adonner à la pratique du catamaran ou du windsurf. L’étang de Thau est un véritable paradis sur mer. Accessible et protégé, il offre sur un plateau toute l’histoire d’une région et les valeurs d’éducation à la mer. 

The Atouvents association, for example, allows everyone to experience the pleasures of sailing in a friendly atmosphere. It’s the ideal solution for a baptism at sea, or for having the privilege – after a few outings with them – of taking the helm and becoming, for a moment, the ship’s captain. It’s located in Marseillan, not far from the sublime Port-Marseillan eco-resort, a project launched by Miguel Espada, a native of the area and the main investor in this project run by Propriété & Co.